Djibril Bassolé a été interpellé ce 29 septembre 2015 par la gendarmerie. Le gouvernement de Transition l’accuse d’être un des responsables des agissements du Régiment de sécurité présidentielle en vue de saper la Transition. Ce que nie le général de gendarmerie.
L’ancien ministre des Affaires étrangères dont la candidature à la présidentielle a été invalidée par le conseil constitutionnel et les avoirs gelés samedi dernier aurait été interpellé alors qu’il se trouvait à son domicile situé près du ministère qu’il dirigeait.
Dans un communiqué lundi, le gouvernement de la Transition l’a accusé de comploter avec Gilbert Diendéré et le RSP pour perturber la Transition. « Cette résistance [du RSP] s’organise actuellement autour d’une poignée d’éléments putschistes, instrumentalisés par le général Diendéré, appuyé désormais par le général Djibril Bassolé », écrivait le gouvernement.
L’intéressé a aussitôt contesté : « Après les mesures d’exclusion et d’acharnement politico judiciaire dont j’ai été victime, il s’agit à présent d’une campagne de diabolisation. En effet, en affirmant que j’appelle à soutenir une mobilisation de forces étrangères et de groupes djihadistes, le communiqué du gouvernement ne peut que provoquer la panique, la haine et la radicalisation. Avec tout le respect que je dois au gouvernement de mon pays, je tiens à me démarquer de ces propos tendancieux », écrivait-il notamment.