La direction générale de la santé de la famille a organisé un atelier de relecture des directives de santé scolaire et universitaire, à Ziniaré, dans le Plateau central, le mercredi 17 avril 2013. 2 jours durant, les 20 participants à cet atelier devront revisiter les directives de santé scolaire et universitaire afin d’avoir un document amendé des directives nationales de santé scolaire et universitaire.
Disposer d’un document amendé des directives nationales de santé scolaire et universitaire, tel est l’objectif de l’atelier qui se tient du 17 au 19 avril 2013, à Ziniaré, dans le Plateau central. Au cours de cet
atelier de relecture, les participants devront présenter les résultats sur l’analyse des besoins de santé scolaire et universitaire au Burkina. Ensuite, ils aborderont les expériences des autres structures et les directives en matière de santé. Enfin, un examen de la pertinence et de la cohérence des informations contenues dans les directives sera nécessaire pour l’élaboration du document final. C’est donc pour contribuer à l’amélioration de la situation des scolaires et des universitaires, que le ministère de la Santé à travers la direction de la santé de la famille a élaboré depuis janvier 2008, les quelles directives qui n’ont pas été mises en œuvre. Aussi pour une meilleure prise en compte de la situation actuelle de santé de ce groupe, la direction de la santé des adolescents, des jeunes et des personnes âgées a souhaité la relecture du document. Cet atelier aura donc pour mission de revisiter le document et de voir quels sont les concepts nouveaux afin de les réadapter aux besoins en matière de santé des jeunes, dans les milieux scolaire et universitaire. La cérémonie d’ouverture a connu la participation du directeur général de la santé et de la famille, Dr Amédée Prosper Djiguemdé . Il a salué l’organisation d’un tel atelier visant à réadapter le document aux besoins actuels des jeunes scolaires et universitaires. «L’organisation de la santé scolaire et universitaire rencontre des difficultés. Parmi ces difficultés on retient l’inadaptation des services à leurs besoins spécifiques, l’insuffisance en ressources humaines qualifiées et le manque de coordination des interventions avec les autres secteurs concernés. Nous espérons qu’au sortir de cet atelier nous allons avoir un document consensuel et pratique qui pourrait être mis en œuvre sur le terrain». Au nombre de 20, les participants à cet atelier sont constitués essentiellement de personnes ressources des directions centrales du ministère de la Santé, de secteurs ministériels, de directions régionales de la santé, des partenaires au développement et enfin des associations et des ONG œuvrant dans le domaine de la santé scolaire et universitaire.
«A travers des exposés suivis de discussions, et des travaux de groupe avec restitution en plénière, les participants seront amenés à faire des observations, des suggestions et des propositions concrètes pour une amélioration des directives», a expliqué Dr Narcisse Naré, directeur de la santé des adolescents, des jeunes et des personnes âgées .
