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Burkina: Arrêt du processus de désarmement du RSP
Publié le mardi 29 septembre 2015  |  AIB
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© AFP par ISSOUF SANOGO
Le général de brigade, Pingrenoma Zagré




Ouagadougou - Le processus de désarmement du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur le 17 septembre dernier d’un putsch avorté, «se trouve dans une impasse» depuis hier dimanche, a dénoncé le chef d’Etat-major général des armées le Général Pingrenooma Zagré.

«En dépit des efforts déployés par les communautés internationale, régionale et sous régionale, ainsi que les autorités religieuses et coutumières, le processus de désarmement (du RSP), né de l’accord entre l’armée loyaliste et les putschistes et décidé par la Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO tenue le 22 septembre 2015, se trouve dans une impasse depuis le dimanche 27 septembre 2015 et marqué par:


- Le refus des militaires de l’ex Régiment de sécurité présidentielle de poursuivre le désarmement en créant des incidents et en agressant le personnel chargé de cette mission;
-Le comportement ambigu du Général DIENDERE Gilbert.


Aussi, les Forces armées nationales (FAN) voudraient appeler l’attention des vaillantes populations du Burkina et particulièrement celles de la ville de Ouagadougou et environnants, de rester vigilantes, de signaler aux Forces de Défense et de Sécurité tout comportement suspect qu’elles viendraient à constater et de se tenir prêtes à appliquer les mesures de sécurité qui pourraient être données incessamment.

Les FAN réaffirment leur ferme volonté de faire respecter les dispositions prises par les autorités politiques et prennent à témoin l’opinion nationale et internationale sur la situation d’impasse», stipule un communiqué du général Zagré.

Le 16 septembre dernier, le RSP avait pris en otage le président de la Transition Michel Kafando et le gouvernement avant d’annoncer le lendemain, la prise du pouvoir par le général Gilbert Diendéré, ex chef d’Etat-major particulier du président déchu Blaise Compaoré.

Cependant, la fronde populaire (11 tués, 271 blessés, officiel), l’engagement des forces loyalistes et les condamnations unanimes de la communauté internationale, ont contraint Gilbert Diendéré à rendre le pouvoir

Vendredi, lors du premier conseil des ministres d’après le putsch enrayé, le gouvernement burkinabè avait dissout l’unité d’élite de près de 1 300 hommes.

La même soirée, plusieurs matériels militaires ont été transférés du camp Naaba Koom (occupé par le RSP) vers le groupement central des armées, selon un communiqué de l’armée loyaliste.

Agence d’information du Burkina
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