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Le Quotidien N° 745 du 17/4/2013

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Vente illicite de carburant : Environ 700 litres saisis à Bobo Dioulasso
Publié le jeudi 18 avril 2013   |  Le Quotidien


Patiendé
© Autre presse par DR
Patiendé Arthur KAFANDO, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat
Gouvernement du Burkina FASO du 23 février 2012


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Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a effectué le mardi 16 avril 2013, un contrôle spécial de la vente de carburant, à travers les artères de la ville de Bobo-Dioulasso. Cette opération peu habituelle qui vise à réduire la vente illicite de carburant et à sensibiliser les populations sur la dangerosité de ces produits délicats aura permis de saisir environ 700 litres, estimés à plusieurs centaines de milliers de nos francs.
C’est une équipe de contrôle  du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), escortée par la gendarmerie qui a sillonné les artères de la ville de Bobo-Dioulasso, le mardi 16 avril dernier. Sur les 3 principaux axes de la ville de Sya, les techniciens ont procédé à des saisies d’une quantité considérable de carburant. Ainsi, l’opération aura permis de mettre la main sur des étals ainsi que des bouteilles, des bidons et des barils de carburant, estimés à des centaines de milliers de F CFA. Les vendeurs ne répondant pas à certaines exigences du commerce de carburant ont également été interpellés et vont être obligés de répondre devant l’inspection régionale des affaires économiques. C’est le cas de ceux qui détiennent des autorisations de vente, mais qui le font dans le non respect des consignes de sécurité liées au stockage du carburant. Cette énième sortie s’inscrit dans le cadre des missions de lutte contre le trafic de produits frelatés : « C’est une  opération de contrôle spécial qui  vise  à réduire le phénomène de vente illicite de carburant aux abords de nos rues. Il y a un développement anarchique et nous avons été instruits par la hiérarchie de mettre tout en œuvre pour circonscrire ce phénomène, notamment à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso qui sont des grands centres de consommation de notre pays », a expliqué le coordonnateur  du contrôle, Charles Eugène Nabollé.
Selon le conseiller technique du ministre en charge du commerce, le développement anarchique ainsi que  la vente illicite et frauduleuse de ce produit causent non seulement des incendies et des  risques graves inhérents à la santé des populations, mais  font  surtout perdre des devises à la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY).
Ce contrôle spécial initié par le MICA devra donc  être une occasion pour dissuader des vendeurs éventuels qui nourrissent des ambitions d’investir dans ce commerce. « Ce  ne sont pas seulement des actions ponctuelles, mais  nous mettrons, cette fois-ci, dans notre stratégie, la pression jusqu’ à circonscrire le phénomène », a par ailleurs précisé Charles Eugène Nabollé.
 
Le contrôle de qualité au cours
de l’opération
 
Cela fait plus d’un mois que les équipes du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat sont sur le terrain et, selon le coordonnateur du contrôle, il s’agit de «voir la conformité de l’instrument de mesure». Une conformité  qui se traduit  par la présence sur la pompe  d’une étiquette  de couleur verte quand c’est bon, et rouge quand la qualité du produit est incertaine, selon les explications du directeur général de la métrologie et du contrôle de qualité, Oumarou KI. « Nous faisons toujours le constat des plaintes dans ce sens : des pompes qui servent 1 litre alors que vous être en droit de vous attendre à 2 litres et cela pose un problème », a-t-il déploré.
 
Le paiement des amendes n’est pas une régularisation de la vente illicite et frauduleuse
 
Les produits frelatés saisis au cours de cette opération spéciale de contrôle seront rétrocédés à la nationale des hydrocarbures et les vendeurs indélicats paieront des amendes pour n’avoir pas respecté les textes en la matière. Cependant, le paiement des amendes liées aux saisies réelles ne doit pas être compris comme une régularisation de l’activité. « L’amende est une pénalité qui veut dire de ne plus commettre la même erreur et lorsque vous commettez la même erreur, vous êtes un récidiviste et là également l’administration se réserve le droit de vous retirer tout agrément », a souligné le coordonnateur Charles Eugène Nabollé.
Le contrôle spécial de la vente illicite de carburant effectué à Bobo Dioulasso intervient  moins d’une semaine après celui de Ouagadougou, les 10 et 11 avril 2013. Une opération qui avait permis de saisir plus de 2600 litres .

Par Abdelaziz SIE

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