Ouagadougou - Avec le putsch raté du 17 septembre au Burkina Faso, l'armée a connu un véritable séisme qui a débouché sur la dissolution de l'unité d'élite putschiste et l'émergence d'une jeune garde qui a forcé la main à l'état-major pour ranger l'armée du côté de la population.
Une image a été particulièrement symbolique de la crise qui a vu le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ancienne garde prétorienne de Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans de pouvoir en octobre 2014,
La tension est cependant remontée d'un cran lundi, le gouvernement de transition accusant l'ancien chef putschiste Gilbert Diendéré et certains membres de l'ex-RSP de faire de la résistance en refusant de désarmer.
pgf/jhd/fra