Les activités dans les juridictions au Burkina Faso ont repris ce lundi matin, après une interruption demandée par les différents syndicats des magistrats, suite au putsch du 17 septembre dernier.
Dans un communiqué dont APA a reçu copie, les trois grands syndicats des magistrats burkinabè informent les populations que leurs activités suspendues depuis le 17 septembre sur toute l'étendue du territoire nationale reprennent ce jour.
Le communiqué est signé du Syndicat autonome des magistrats du Burkina (SAMAB), du Syndicat des magistrats burkinabè (SMB) et du Syndicat burkinabè des magistrats (SBM).
Ces trois organisations syndicales ‘'portent à la connaissance de tous que pour tenir compte de l'évolution positive de la situation en cours depuis le 16 septembre 2015, les activités reprendront ce lundi 28 septembre 2015 dans les différentes juridictions du Burkina''.
Dans le document, les signataires adressent leurs ‘'remerciements à tous pour la mobilisation sans faille, et invitent les uns et les autres à éviter la vindicte populaire afin de permettre à la procédure en cours de se dérouler avec toute l'efficacité espérée''.
A l'annonce du coup d'Etat au Burkina Faso, le 17 septembre, les organisations syndicales, regroupées au sein de l'Unité d'action syndicale (UAS), avaient lancé un mot d'ordre de grève illimitée pour dénoncer le coup de force du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Le retour de l'ordre normal et la dissolution du RSP, lors du premier conseil des ministres post-putsch, a permis à l'UAS de suspendre son mot d'ordre de grève.
Les activités ont donc repris ce lundi à Ouagadougou, à l'instar des autres localités du pays.
ALK/cat/APA