Les médias ont payé le prix fort du putsch avorté au Burkina Faso : journalistes menacés, radios fermées de force par les hommes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Durant une semaine, la presse radiodiffusée est restée muette. Mais depuis jeudi, la vie reprend son cours dans les radios ouagalaises. Celles qui ont vu leur matériel saisi par les militaires réclament aujourd’hui qu’il leur soit restitué par le RSP.
Nous sommes au siège de Ouaga FM. Comme ses consœurs, la radio est restée muette pendant près d’une semaine durant le putsch et les journalistes avaient caché les émetteurs de peur d’une descente de la junte. Ce vendredi matin, la radio reçoit la visite de l’opposant Zéphirin Diabré venu témoigner de sa solidarité.
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