Les auteurs du putsch du 17 septembre au Burkina, au moment de l’application de l’accord indiquant leur désarmement ont exigé une garantie de sécurité pour eux et leurs familles.
Les conclusions d’un des accords en vue du retour à la paix, incluait le cantonnement, en attendant la réorganisation du Régiment de la Sécurité Présidentielle. Mais alors que l’opération de désarmement est annoncée pour ce vendredi, les éléments du RSP ont réclamé des garanties de sécurité pour eux et leurs familles avant de rendre leurs armes.
"Les hommes se sont catégoriquement opposés" à tout désarmement. "Ils ont rencontré une délégation de l’état-major de terre pour poser le problème de leur sécurité et de celle de leurs familles. Ils n’ont eu aucune garantie sur ce problème", a déclaré vendredi à l’AFP un haut gradé du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Après une semaine du coup d’État qui a secoué le pays, le désarmement des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) a commencé ce vendredi 25 septembre matin au camp Naaba Koom. Selon les informations, une équipe de soldats burkinabè devrait mener l’opération au camp Naaba Kom II, la caserne du RSP.
Si certains soldats se sont déjà rendus, aucun officier n’a jusqu’ici été arrêté, apprend-on de source sécuritaire.
Le Gal Diendéré se trouve actuellement au camp Naaba avec ses hommes a indiqué le Premier Ministre Isaac Zida.