Le processus de transition politique reprend au Burkina Faso, mais pour le moment le pays fait encore les frais du mot d'ordre de grève générale décrété pour chasser les putschistes. Un certain nombre d'activités administratives, économiques ou commerciales sont paralysées ou au ralenti.
Depuis quelques jours, trouver de l'argent liquide ou du carburant est devenu un sport national dans le pays. Les stations-services sont fermées ou ouvrent brièvement, ce qui occasionne une pénurie de carburant pour certains Burkinabè. Résultat, les petits revendeurs de quartier ont tendance à jouer un peu la surenchère. « Nous on vend de l’essence, on vend du gasoil, on vend des huiles de moteur. On vend tout, comme ça on fait monter le prix. On fait le litre à 750 francs CFA, alors qu’avant on le faisait à 600 », explique-t-il.
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