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© AFP par Sia Kambou
Situation nationale : manifestation des populations non loin de l`hôtel où se tient la réunion des dirigeants de la CEDEAO Vendredi 23 Septembre 2015. Ouagadougou. Manifestation des populations non loin de l`hôtel où les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) tenaient une réunion. |
Une semaine après les folles tensions consécutives au coup de force des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) contre une transition politique presqu’à terme, c’est désormais le retour à la normale au Pays des hommes intègres. Du moins, grâce à la tumultueuse médiation menée au pas de charge par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
La parenthèse n’a pas été facile à fermer, mais les protagonistes de la crise ont fini par entendre la voix de la raison. Grâce au sursaut des forces militaires loyalistes et putschistes qui en sont arrivée au bord de l’affrontement mardi 22 septembre, le pire a été évité. Mais il faut maintenant reprendre le train de la transition là où il avait été interrompu six jours plus tôt.
Les acteurs politiques doivent non seulement réajuster le calendrier électoral qui prévoyait un scrutin présidentiel et législatif couplé pour le 11 octobre prochain, mais aussi résoudre définitivement l’épineuse équation de la participation inclusive des dignitaires du régime déchu à ces consultations.
En attendant, la vie socio-économique doit reprendre son cours. Ce jeudi c’est la fête de la Tabaski. Et les musulmans qui constituent la grande majorité des habitants de ce pays n’ont pas eu le temps et les moyens nécessaires de préparer cette fête. La parenthèse du putsch se referme, mais beaucoup d’équations restent encore à résoudre à cours, moyen et long terme.
Bark Biiga
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