Pierre Englebert, spécialiste du pays, analyse la situation au lendemain de la signature d'un accord prévoyant le retour du président de transition.
Mardi soir, les putschistes burkinabés et les forces loyalistes sont parvenus à un accord, prévoyant une remise en fonction du président de transition, Michel Kafando, et un retour des putschistes dans leur caserne. «Je reprends l’exercice du pouvoir», a déclaré le Président ce matin. Une sortie crise semble ainsi se dessiner dans la capitale, théâtre de violences depuis le coup d’état du 17 septembre mené par l’ex-chef d’état-major personnel de Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré, et le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), la garde prétorienne de l’ancien homme fort du pays. Dans le même temps, les forces gouvernementales, qui étaient entrées à Ouagadougou mardi, ont annoncé qu’elles se retiraient à 50 km de la capitale.
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