Burkina: l’UE se félicite du retour au processus de transition après la fin du putsch

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Publié le mercredi 23 septembre 2015 | AFP

© aOuaga.com par A.O
Burkina : la transition de nouveau en marche
Mercredi 23 septembre 2015. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le haut comité des chefs d`Etat de la communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) a officiellement remis en marche la transition au cours d`une cérémonie solennelle à laquelle ont assisté le président de la transition, Michel Kafando, et tout le gouvernement

Bruxelles - L'Union européenne s'est félicitée mercredi du retour au processus de transition au Burkina Faso après le rétablissement du président Michel Kafando, qui avait été renversé par un coup d'Etat la semaine dernière.

"Le rétablissement du président Kafando dans ses fonctions et le retour annoncé au processus de transition constituent des étapes cruciales pour la normalisation de la situation au Burkina Faso", a souligné l'Union européenne dans un communiqué.

L'UE a salué le "rôle majeur" de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l´Ouest (Cédéao) et de plusieurs dirigeants africains (Niger, Ghana, Bénin) pour ramener la stabilité dans le pays en proie à un coup d'Etat depuis le 17 septembre.

"L´Union européenne continue de suivre de très près l'évolution de la situation et appelle toutes les parties prenantes à prendre leurs responsabilités et à agir dans l'intérêt national pour résoudre les questions
encore en suspens, dans un esprit de dialogue et de compromis", selon le communiqué.

Enfin, l'UE a réaffirmé sa détermination à "poursuivre son soutien au processus de transition civile, y compris au processus électoral, pour contribuer au retour de la stabilité et au processus démocratique dans les meilleurs délais".

Le président burkinabé, Michel Kafando, renversé par un putsch le 17 septembre, a été officiellement rétabli dans ses fonctions mercredi, ainsi que l'ensemble de son gouvernement, un grand pas en avant vers une fin de crise dans son pays.

Le chef des mutins, le général Gilbert Diendéré, a reconnu avoir eu "tort" et a déclaré: "Le putsch est terminé, on n'en parle plus".

Ce coup d'Etat avait été mené par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), unité d'élite de l'armée burkinabè et garde prétorienne de l'ancien président Blaise Compaoré.

agr/gkg