Ouagadougou (Burkina Faso) - Les journaux ne sont pas parus ce mardi à Ouagadougou, une ville qui vit anxieusement l’évolution de la crise dans laquelle est plongée le Burkina Faso depuis le putsch perpétré par les éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) menés par le général de brigade Gilbert Diendéré.
Les lieux habituels de vente de journaux étaient déserts, mardi matin, partout où est passé le reporter de APA durant son tour de ville aux environs de 8 heures (TU). Aux frontons de certains kiosques à journaux comme c'est le cas de celui situé côté Est du grand marché, on pouvait lire : ‘'Pas de journaux aujourd'hui''.
Après la fermeture forcée des radios et télévisions de la capitale burkinabè, les journaux viennent également de subir les effets néfastes du coup d'Etat du opéré par le RSP.
La presse burkinabè notamment, celle de Ouagadougou, a fait les frais du putsch avec des cas de séquestration et de bastonnade de journalistes, dans l'exercice de leurs fonctions.
S'y ajoute que la connexion internet est défectueuse depuis le début de la crise, compliquant davantage le travail des professionnels de l'information.
ALK/cat