Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Situation toujours confuse à Ouagadougou
Publié le mardi 22 septembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Situation
© Autre presse par Kamélé Fayama
Situation nationale : Dédougou dit non au coup d`Etat
Samedi 19 septembre 2015. Dédougou (région de la Boucle du Mouhoun). Depuis le 17 septembre, des manifestants de Dédougou, ville située à 250 km de Ouagadougou, descendent chaque jour dans la rue pour dire non au coup d`Etat du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)




Ouagadougou (Burkina Faso) - La situation restait toujours confuse, mardi matin à Ouagadougou, après la libération, la veille, du Premier ministre (PM), Yacouba Isaac Zida, et l’entrée dans Ouagadougou des militaires loyalistes qui ont aussitôt entamé des négociations avec le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) pour que ses éléments déposent leurs armes.

Les Ouagalais ne sont pas encore clairement édifiés sur la situation au sein de l’armée. Et pour cause, quand une information diffusée par une radio internationale annonce que Ouagadougou est entièrement aux mains de l’armée régulière, le constat est tout autre.

En effet, un tour en ville a permis au reporter de APA de se rendre compte que certains endroits stratégiques de la ville sont toujours contrôlés par les éléments du RSP, auteurs de coup d’Etat, mercredi dernier.

C’est le cas aux devantures de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) où l’on a aperçu, aux environs de 8 heures (TU) des soldats du RSP. Il en est de même devant le Conseil de l’entente (unité militaire proche du RSP située à proximité du domicile du général Gilbert Diendéré, Ndlr).

Cependant, la place de la Nation, habituel lieu de rassemblement populaire, est gardée par des éléments de l’armée régulière.

Des contrôles sévères sont effectués à l’entrée principale du camp Sangoulé Lamizana, situé à l’ouest de Ouagadougou et où devraient se retrouver les militaires venus des unités militaires du pays.
Au passage du reporter de APA vers 7 h 30 mn, les contrôles étaient effectués par une dizaine d’hommes en tenue de l’armée régulière.

Les services et commerces, pour la majorité, demeurent toujours fermés car pour le moment, la situation reste confuse.

Une déclaration du général Diendéré était annoncée pour 9 heures, mais jusqu’à 9 h30 ce message était toujours attendu.

Les putschistes burkinabé ont libéré mardi matin le Premier ministre de la transition, le colonel Isaac Zida, qu’ils détenaient depuis le 17 septembre 2015, date de leur prise du pouvoir.
Le président du Conseil national de transition, Chérif Sy, a confirmé cette libération et indiqué avoir échangé avec Zida qui se porte bien.

Lundi dans un communiqué lu à la radio et à la télévision, le président du CND, le général Gilbert Diendéré, chef du RSP, avait déclaré qu’il acceptait la libération du lieutenant-colonel Isaac Zida en signe d’apaisement conformément au projet d’accord de sortie de crise proposé par la médiation de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Dimanche, les négociateurs de la CEDEAO ont élaboré un plan de sortie de crise s’articulant autour de 13 points dont le rétablissement du président de la transition, Michel Kafando, des élections inclusives au plus tard le 22 novembre 2015, et l’amnistie des putschistes.

Les Organisations de la société civile (OSC), favorables à la transition, ainsi que la classe politique affiliée à l’ex-opposition rejettent toutes ces propositions contenues dans le projet d’accord, au motif qu’elles font la part belle aux putschistes.

Ce mardi, les Chefs d’Etat de la CEDEAO se réunissent à Abuja (Nigeria) pour examiner et adopter ce compromis de sortie de crise.

ALK/cat
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment