Selon un communiqué transmis à la presse, le général Diendéré, auteur du coup d’Etat au Burkina Faso, s’engage à remettre le pouvoir aux civils.
Vers la fin de la crise au Burkina Faso ? En tous cas, selon un communiqué transmis à la presse, le général Gilbert Diendéré, auteur du putsch, s’est engagé à « remettre le pouvoir aux autorités civiles de la Transition à l’issue de l’accord définitif avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et, en signe d’apaisement ». Il a également annoncé vouloir libérer le Premier ministre Isaac Zida.
Toutefois, le général Diendéré dit craindre que la situation actuelle ne conduise « au chaos, à la guerre civile et à des violations massives des droits de l’Homme dans le pays ».
Un peu plus tôt dans la journée, l’armée a annoncé qu’elle se dirigeait vers Ouagadougou pour désarmer le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), dont le général Diendéré, proche du Président déchu Blaise Compaoré, était le chef.
De son côté, le président de la Transition Michel Kafando, s’est dit « très réservé » sur le projet de sortie de crise présenté par la médiation ouest-africaine, à l’issue de discussions menées par le Président sénégalais Macky Sall, auxquelles il dit ne pas avoir été « associé » : « Je suis très réservé sur ce projet d’accord qui laisse sans solution des problèmes de fond », a confié à RFI, le Président Kafando, ajoutant être « toujours en résidence surveillée ».