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Burkina : L’Armée nationale demande à la Garde présidentielle de déposer les armes
Publié le lundi 21 septembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Sécurité
© aOuaga.com par A.O
Sécurité nationale : Les 25 ans de l`Armée
Jeudi 01 novembre 2012 .Burkina Faso. L’Armée Burkinabé fête Ces 25 ans




Les chefs de corps des Forces Armées nationales du Burkina, ont, dans un message, démandé aux élements du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) de ‘’déposer immédiatement les armes et de rejoindre le camp Sangoulé Lamizana ou ils seront sécurisés eux et leurs familles’’

‘'Toutes les Forces Armées Nationales, dans leur ensemble, sont en train de converger vers Ouagadougou dans le but de désarmer le (RSP) sans effusion de sang'', ont-ils dit dans leur message

Trois colonnes de l'armée burkinabè, provenant de l'ouest du pays (Dédougou et Bobo Dioulasso), de l'est (Kaya et Fada N'Gourma) et du nord (Ouahigouya), font route vers la capitale?a -t-on appris de source sécuritaire.

Le RSP, composé de 1300 hommes, s’est manifesté de nouveau au Burkina mercredi, en prenant en otage président de la transition Michel Kafando, du Premier ministre Yacouba Isaac Zida et de deux membres du gouvernement, surpris en en pleine réunion du Conseil des ministres au palais présidentiel.

Ils ont dans la foulée mis en place un Conseil national pour la démocratie (CND) placé sous la direction du Général de brigade Gilbert Diendéré, ancien proche de Blaise Compaoré.

Les présidents Macky Sall du Sénégal et Thomas Yayi Boni du Bénin ont au nom de la CEDEAO mené durant trois jours une médiation qui a abouti à un préaccord de sortie de crise devant être présenté mardi à Abuja au Nigéria lors d'un sommet extraordinaire des dirigeants de l'institution sous-régionale.

Dans ce document en 13 points, il est mentionné entre autres le retour des institutions de la transition avec comme président, Michel Kafando, l'organisation d'élections inclusives, au plus tard le 22 novembre 2015, l'amnistie pour les auteurs du coup d'Etat.

Les Organisations de la société civile (OSC), favorables à la transition, ainsi que la classe politique affiliée à l'ex-opposition rejettent toutes ces propositions au motif qu'elles font la part belle aux putschistes.

Un calme plat règne ce lundi matin dans la capitale burkinabé, Ouagadougou, au lendemain de la médiation de la CEDEAO


CP/of/APA
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