Les médiateurs de la Cédéao ont proposé dimanche soir à Ouagadougou un « projet d'accord politique de sortie de crise » au Burkina Faso, prévoyant de restaurer le président Kafando, renversé jeudi par un coup d'Etat militaire, et d'amnistier les putschistes. Sur place, les réactions sont plutôt négatives du côté de la société civile par exemple, tandis qu'on se réjouit dans le camp des partisans de l'ancien président Compaoré.
Avec nos envoyés spéciaux à Ouagadougou,
Trois jours de négociations intenses à l'hôtel Laico de Ouagadougou n’auront pas permis de dégager un accord, mais simplement des propositions de sortie de crise, un « projet d'accord », que les chefs d’Etat de la Cédéao seront chargés d'examiner lors d’un sommet extraordinaire mardi prochain. En attendant, les propositions sont loin de faire l’unanimité.
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