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© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : des barricades à Ouaga contre le coup d`Etat Vendredi 18 septembre 2015. Ouagadougou. Des manifestants ont érigé par endroits des barricades faites de pneus, de troncs d`arbres, le plus souvent enflammés pour exprimer leur rejet du coup d`Etat du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) |
African Crisis Group, un cabinet de conseil et d'études stratégiques, a déclaré samedi condamner "énergiquement" le coup d'Etat survenu au Burkina Faso.
"La mode des coups d'Etat est passée de mode. Plus rien ne justifie l'utilisation de la force militaire ou paramilitaire comme moyen d'accéder au pouvoir en Afrique", indique une déclaration publée dans son site.
"Fidèle à sa vocation de facilitation et de construction de dialogue, African Crisis Group se joint à la communauté internationale et à l'ensemble des forces éprises de justice et de paix au Burkina Faso pour la mise en œuvre d'un schéma rapide et apaisé de retour à l'ordre constitutionnel", ajoute African Crisis Group basé à Ouagadougou et à Conakry, ayant comme mission fondamentale de contribuer à la consolidation de la paix en Afrique.
Vendredi soir, les présidents sénégalais Macky Sall et béninois Yayi Boni, en charge des négociations, ont tour à tour rencontré une délégation des députés du Conseil national de la Transition (CNT, Parlement intérimaire), des représentants de la société civile et le leader putschiste, le général de brigade Gilbert Diendéré, ancien chef d'état-major particulier de l'ex-président Blaise Compaoré.
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