OUAGADOUGOU - Le syncidat des médecins du Burkina Faso a annoncé qu'à l'hôpital Yalgado Ouédraogo, principal centre médical de Ouagadougou, on fait face à un manque de sang pour soigner les personnes blessées par les éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
"Il urge que la population aille donner du sang pour sauver les blessés", a lancé samedi le syndicat des médecins.
Le syndicat a aussi déploré le fait que les militaires tirent sur les ambulances et les sapeurs-pompiers.
Le syndicat des médecins a indiqué que les médecins paramédicaux et étudiants s'organisent dans les urgences des centres de santé pour soigner les blessés et faire face à toute urgences médicales, gynécologiques, pédiatriques et chirurgicales en assistant les malades en péril dans la limite de leurs possibilités.
Pour les soignants, il est impératif d'éviter les pertes de vies innocentes, car la résistance doit se faire avec tout le peuple.
Le chef d'état-Major des Armées du Burkina Faso, le général de brigade Pingrenoma Zagré, a condamné dans une déclaration ces exactions commises par la junte au pouvoir, conduite par le général de brigade Gilbert Diendéré, homme de confiance de l'ancien président Blaise Compaoré.