Le Balai citoyen campe sur le retour des autorités de la Transition au Burkina Faso

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Publié le dimanche 20 septembre 2015 | Agence de Presse Africaine

© aOuaga.com par A.O
Rapport sur le RSP : Le Balai citoyen exige sa publication
Mardi 23 juin 2015. Ouagadougou. Centre national de presse Norbert Zongo. Le mouvement Le Balai citoyen a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a exigé la publication du rapport commandé par le chef de l`Etat sur le Régiment de sécurité présidentielle (RSP)

Le mouvement activiste burkinabè Le Balai citoyen, campe sur sa position de voir libérer les autorités de la transition et reprendre leur fonctions respectives, a déclaré Hervé Kam, un des leaders de ce mouvement, à l’issue de la concertation avec le groupe de médiateurs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Selon Hervé Kam qui s’est exprimé samedi soir après la concertation avec les présidents sénégalais Macky Sall et béninois Yaya Boni, les Organisations de la société civile (OSC) n’ont pas pour interlocuteur le Conseil national pour la démocratie (CND), auteur de coup d’Etat au Burkina Faso.

"Nous ne discutons pas avec le CND, donc la position du CND ne nous intéresse pas. Ce qui nous intéresse, c’est la position de la CEDEAO", a laissé entendre le porte-parole de Le Balai citoyen.
Et de souligner qu’il n’y a jusque-là pas de points d’accord. La position du mouvement demeure donc la même, "claire et ferme" en ce qui concerne le retour à l’ordre constitutionnel.

Il a insisté que son mouvement campe toujours sur sa position principale à savoir la libération de tous les otages par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et le recours inconditionnel à la transition.

Aux dires de Me Kam, il y aurait un bon nombre de points sur lesquels le mouvement est en phase avec les partis politiques de l’ex-opposition qui eux aussi ont rencontré les médiateurs de la CEDEAO.
Les points communs, a-t-il poursuivi, concerne la libération inconditionnelle des otages, le rétablissement des autorités de la transition et l’organisation des élections dans les meilleurs délais.

Les présidents Macky Sall et Thomas Yayi Boni a atterri à Ouagadougou dans la mi-journée d’hier vendredi pour jouer la médiation dans la crise née du coup d’Etat opéré par le Conseil national pour la démocratie (CND).

Le CND a été installé par les militaires du RSP avec à leur tête le général de brigade Gilbert Diendéré, ancien proche de Blaise Compaoré.

Ces soldats ont pris en otage, mercredi en mi-journée, le président de la transition Michel Kafando, le Premier ministre Yacouba Isaac Zida et deux membres du gouvernement alors que ceux-ci étaient en plein Conseil des ministres au palais présidentiel.

Dans une intervention, ce vendredi matin, le général Diendéré avait laissé entendre que le président Kafando et les ministres détenus étaient relaxés.

Cette information a été démentie quelques instants plus tard, sur une radio internationale, par le président du Conseil national de la transition (CNT), Cheriff Sy qui a déclaré que Michel Kafando a été transféré dans un autre lieu et serait toujours en résident surveillée.

ALK/od/APA