La répression des manifestations depuis le coup d’État, mercredi soir, a fait au moins dix morts par balles à Ouagadougou. Reportage à l’hôpital Yalgado, le principal centre hospitalier de la capitale burkinabè.
Ils sont dix. Dix corps sans vie, ensanglantés, allongés à même le sol ou sur des brancards usés. Certains sont recouverts d’un drap, d’autres non. Tous ont été tués par balles depuis mercredi 16 septembre au soir, au début du coup d’État des militaires du régiment de sécurité présidentielle (RSP) contre le régime de transition. Dans la morgue de l’hôpital Yalgado, ces victimes des putschistes sont pour la plupart des jeunes d’une vingtaine ou trentaine d’années.
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