Burkina : Les leaders de l’ex-opposition exigent le rétablissement des institutions de la transition

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Publié le samedi 19 septembre 2015 | Agence de Presse Africaine

© aOuaga.com par Séni Dabo
Mouvement d`humeur du RSP : l`ex-opposition vigilante et inquiète
Vendredi 6 février 2015. Ouagadougou. Des responsables de partis affiliés à l`ex-chef de file de l`opposition politique (CFOP) ont animé une conférence de presse pour réagir au mouvement d`humeur du 4 février du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)

Les leaders de l’opposition sous Blaise Compaoré ont exigé devant les médiateurs samedi à Ouagadougou, le rétablissement des institutions de la transition après le coup d’Etat du 17 septembre, a-t-on constaté dans la capitale burkinabè.

A la sortie de leur concertation avec les différents médiateurs présents à Ouagadougou pour une sortie de crise au Burkina Faso, les leaders de l'ex-CFOP (chef de file de l'opposition politique) ont réaffirmé leur rejet du coup d'Etat qui ébranle le Burkina Faso.

Conduits par Roch Marc Christian Kaboré du MPP, Ablassé Ouédraogo du Burkina Autrement, de Zéphirin Diabré de l'UPC, de Saran Sérémé du PDC et de Me Sankara de l'UNIR/PS, les leaders politiques burkinabè ont exigé le rétablissement des institutions de la transition.

Le processus électoral était engagé au Burkina Faso et le lancement de la campagne pour l'élection présidentielle était prévu pour le 20 septembre, les législatives pour le 26 septembre, pendant que les élections couplées devaient se dérouler le 11 octobre.

C'est le 16 septembre que le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), conduit par le général Gilbert Diendéré, a perpétré un coup d'Etat et séquestré le président Michel Kafando et les membres de son gouvernement.

GS/od/APA