La direction générale de l’Office national des télécommunications (ONATEL SA) a convié la presse à un déjeûner, le samedi 13 avril dernier, à Ouagadougou. Ce fut l’occasion pour le nouveau directeur général, Sidi Mohamed Naïmi, de faire connaissance avec les hommes et femmes de médias, histoire de perpétuer la tradition, de communiquer sur les récents événements qui ont animé la vie de l’entreprise.
Offrir toute la gamme de services des grands opérateurs aux clients : le haut débit, la 3G et une large couverture réseau, même dans les villages les plus reculés, et surtout parvenir à une entente avec les partenaires sociaux tout en maintenant le dialogue avec ces derniers. Voilà les principaux objectifs que s’est fixé le nouveau directeur général de l’ONATEL SA, Sidi Mohamed Naïmi.
Pour ce qui concerne le mouvement de grève observé par les travailleurs, le directeur général de l’ONATEL SA a assuré que le problème a été résolu. « Nous sommes arrivés à une entente avec les partenaires sociaux. C’était une période d’incompréhension. Mais nous avons entamé le mois de mars sur une bonne base », a expliqué Sidi Mohamed Naïmi. Il a laissé entendre que le dialogue n’a jamais été interrompu avec les travailleurs et a dit espérer que cela continue. En réalité, cet arrêt de travail de 13 jours, à en croire le directeur général, aura coûté plusieurs millions de F CFA de perte. Une situation qui n’arrange donc pas les deux parties. Et c’est pourquoi, une solution a vite été trouvée. Des visites ont été effectuées dans différentes directions régionales, notamment à Koudougou et Kaya, pour rencontrer les travailleurs qui ont affiché leur volonté d’offrir une meilleure qualité de service et un meilleur accueil aux clients.
« En cas de mauvaise qualité de service, il y a des hommes et des femmes qui travaillent 24 heures sur 24 pour offrir une meilleure qualité de service », a confié le nouveau directeur général. La mauvaise qualité de réseau, a poursuivi Sidi Mohamed Naïmi, est due à plusieurs facteurs dont les délestages et aux forts attroupements. Pour résoudre le problème, le successeur de Mohamed Morchid a expliqué la nécessité d’aller vers le haut débit, vers la 3 G, même si cela ‘’demande des investissements colossaux’’. Car, le plus important est, a-t-il lancé, la satisfaction de la clientèle.
Sidi Mohamed Naïmi s’est voulu clair sur certaines rumeurs selon lesquelles il y aurait des travailleurs privilégiés au sein de l’entreprise de téléphonie. « Il n’y a pas de privilégiés, mais une application des contrats », a-t-il tranché. Il a, par ailleurs, indiqué que toutes les décisions sont prises par le comité de direction et non le directeur général, lequel comité regroupe plus de résidents que de non résidents. « Il n’y a jamais eu de licenciement à l’ONATEL », a annoncé le nouveau directeur général de l’ONATEL pour taire les rumeurs sur d’éventuels licenciements.
En rappel, l’ONATEL SA est coté en bourse depuis 2009. En 6 ans, l’entreprise dirigée par Sidi Mohamed Naïmi a investi environ 200 milliards de F CFA aussi bien dans la téléphonie que dans le social. L’ONATEL SA compte à ce jour un peu plus de 4 100 000 abonnés actifs et plus de 5 200 000 kits vendus, pour ce qui concerne le mobile et 142 000 abonnés pour le fixe .
