L ’ Indonésienne Mari Elka Pangestu sollicite l ’ appui du Burkina Faso pour son élection à la tête de l’OMC #aOuaga

Économie

L ’ Indonésienne Mari Elka Pangestu sollicite l ’ appui du Burkina Faso pour son élection à la tête de l’OMC

Publié le mardi 16 avril 2013 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Mari Elka Pangestu, candidate indonésienne à la direction générale de l’OMC

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La candidate indonésienne au poste de directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Mari Elka Pangestu est venue solliciter le soutien du gouvernement burkinabè pour son élection, a appris APA mardi, à l’issue de la rencontre qu’elle a eu avec les autorités burkinabè.

Marie Elka Pangestu, actuelle ministre du Tourisme et de l'Economie créative de l'Indonésie, dit être venue au Burkina Faso pour d'une part, annoncer sa candidature au poste de directrice générale de l'OMC et d'autre part, demander le soutien des autorités politiques burkinabè.

A la question de savoir ce que le Burkina gagne si elle est élue, la candidate répond qu'elle va discuter avec le chef du gouvernement burkinabè pour connaître les préoccupations actuelles du pays et orienter ses actions dans ce sens.

L'Indonésienne estime que le Burkina doit « coordonner les projets et programmes et les soumettre aux bailleurs de fonds, dans la perspective de renforcer les capacités de production et d'exportation de produits de qualité ».

Elle pense que le Burkina, essentiellement un pays agricole, pourrait investir dans le secteur informel et sortir gagnant, même s'il est très actif dans la production et l'exportation du coton.

« Le Burkina est très actif à l'OMC à cause du coton mais il faut prioritairement améliorer les infrastructures de transport et d'accueil», reconnait Mme Pangestu.

La candidate indonésienne a joué un rôle actif à l'OMC, en tant que ministre du Commerce de l'Indonésie de 2004 à 2011. Elle a également été un membre actif de groupes tels le G33, le G20, le groupe de Cairms et la Salle Verte de l'OMC.

Sur neuf candidats désirant remplacer Pascal Lamy à la direction générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), trois sont des femmes et sont originaires du Kenya, de Costa Rica et de l'Indonésie.

Si l'une d'elle est élue, l'organisation va être dirigée pour la première fois par une femme.

Avant la candidate de l'Indonésie, ceux d'autres pays tels que le Brésil et le Mexique, ont sollicité l'appui du Burkina Faso pour leur élection au même poste.

ALK/of/APA

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