Le président du Conseil national pour la démocratie (CND), le général Gilbert Diendéré, a écarté, jeudi à Ouagadougou, toute complicité des militaires avec le Congrès pour le progrès et la démocratie (CDP), même si, a-t-il reconnu, les putschistes comptent ‘’des amis’’ au sein de l’ex-parti au pouvoir, sous Blaise Compaoré.
''Nous avons des amis au CDP comme dans tous les autres partis politiques. Mais cette proximité avec le CDP n'est pas la raison de notre passage à l'acte'', a notamment déclaré Diendéré sur le site de l'hebdomadaire é'Jeune Afrique'' visité à APA.
Les membres du CND sont issus du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l'ancienne garde rapprochée de Blaise Compaoré dont la suppression est réclamée par une large frange de la population.
CAT/APA