Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mercredi, traitent essentiellement, de la politique nationale marquée la transition et les futures élections dans le pays, avant d’aborder la journée de travail continu au Burkina Faso, débutée, la veille.
"Première journée continue à Ouagadougou : Les agents s'adaptent, les usagers se cherchent'', titre le quotidien privé Le Pays qui a réalisé un micro-trottoir dans les rues de la capitale burkinabè.
D'emblée, notre confrère rappelle qu'en sa séance du 2 septembre 2015, le Conseil de ministres a décidé de l'instauration de la journée continue dans l'administration publique burkinabè à compter du 15 septembre 2015.
‘'Une mesure qui, pour reprendre les termes du ministre en charge de la Fonction publique, Augustin Loada, n'est pas une révolution, mais impactera à coup sûr les habitudes des agents et des usagers des services publics'', écrit Le Pays.
Dans le micro-trottoir publié dans les colonnes du journal, les avis sont divergents à propos de l'appréciation de la journée continue par les Ouagalais. Là où les uns trouvent que la mesure est à saluer, les autres estiment que l'adaptation ne sera pas aisée.
L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso évoque le sujet en affichant à sa Une : ‘'15 septembre 2015 : Il était une fois une journée continue''.
Le journal, pour savoir si la première journée de travail continu a été respectée, a promené dans des administrations publiques, ainsi que des maquis de Ouagadougou, afin de constater, recueillir des avis et des suggestions.
Quant au quotidien Notre Temps, il mentionne à sa Une : ‘'Journée continu de travail : Un début sous de bons auspices'', là où Aujourd'hui au Faso se contente de faire remarquer ‘' La journée de travail continu a débuté hier''.
Le journal cité en seconde position, en page politique, revient sur une affaire de fausses cartes d'électeurs saisies avec ce titre qui barre sa Une: ‘'L'UPC exige diligence et transparence''.
En effet, selon Aujourd'hui au Faso, l'Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé, hier mardi 15 septembre 2015 à Ouagadougou, une conférence de presse, lors de laquelle le parti s'est de nouveau, prononcé au sujet de l'affaire relative aux fausses cartes d'électeur saisies.
"Le parti de Zéphirin Diabré invite les autorités de la transition de même que la Police nationale à communiquer sur cette affaire", rapporte le quotidien.
Les journaux ont aussi évoqué la rencontre du Groupe international de suivi et d'accompagnement de la transition au Burkina Faso (GISAT-BF), tenue hier mardi à Ouagadougou.
A ce propos, L'Observateur Paalga révèle que "Le GISAT donne son blanc-seing", alors que le quotidien Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) parle de "Mission accomplie" pour le groupe de contact.
ALK/od/APA