Le samedi 13 avril dernier, les maires de la commune et des sept arrondissements de la ville de Sya ont été officiellement installés. A la différence de 2006, ce sont quatre nouveaux arrondissements qui viennent s’ajouter aux trois autres existants. Moussa Hema a l’honneur de diriger l’un de ces nouveaux arrondissements, en l’occurrence le numéro 7. Né le 1er janvier 1960 dans la province de la Comoé, conseiller commercial de profession, marié et père de cinq enfants, M. Hema n’entend ménager aucun effort pour le développement de son arrondissement. Un arrondissement qui regroupe trois secteurs et trois villages rattachés, dont Nasso et Dindérésso. A domicile, Moussa Hema se présente à Burkina 24 et dévoile ses projets pour l’arrondissement 7.
Burkina 24(B24) : Pouvez-vous nous retracer votre carrière politique ?
Moussa Hema (M.H) : Je suis dans la politique il ya très longtemps. Mon père, un ancien politicien, a milité depuis la période des indépendances. Je lui ai donc emboîté le pas en 1991, avec le Front Populaire. Mais avant cette date, j’ai été le responsable aux activités socioéconomiques du Comité de Défense de la Révolution(CDR) de mon service à Bobo. J’ai également été membre de l’Association des Amis de Blaise Compaoré(ABC) et j’ai milité dans le Congrès pour la Démocratie et le Progrès(CDP). En 2011, j’ai été désigné Secrétaire Général de la sous-section CDP de mon arrondissement, et, après ma réélection en tant que conseiller municipal, j’ai obtenu la confiance de mes pairs pour conduire l’arrondissement.
B24 : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans votre parcours politique ?
M.H : Je suis venu dans la politique par amour. J’ai remarqué que même s’il ya des tensions à Bobo, l’entente finit par triompher. Et c’est ce qui m’a le plus marqué.
B24 : Quels sont vos grands chantiers pour l’arrondissement 7 ?
M.H : Nos grands chantiers sont la cohésion sociale, la sécurité, la santé, la voirie, sans oublier le tourisme, vu les potentialités de notre arrondissement.
B24: Qui sont vos modèles en politique ?
M.H : Au plan national, c’est mon ami de longue date Alfred Sanou, Président du Conseil Régional des Hauts-Bassins. Au plan africain, je m’inspire de Léopold Sédar Senghor et de Félix Houphouet Boigny, pour la paix qu’ils ont apportée au continent.
B24 : Auriez-vous un mot de la fin à l’endroit de vos administrés ?
M.H : On est parti au front. La guerre est finie, il faut qu’on se retrouve. Sans entente, il n’ya pas de développement. J’invite donc tous les citadins de tous les bords politiques à l’unité pour le développement de l’arrondissement.