Le Mouvement burkinabè pour le développement et le civisme(MBDC) en partenariat avec la fondation américaine Ned a organisé, une conférence publique, le jeudi 10 septembre 2015 à Ouagadougou, sous le thème : « Enjeux actuels : Transition, alternance et prise en compte des préoccupations des jeunes ». Cette activité vise à impliquer davantage les jeunes à la « chose » politique afin qu’au soir du 11 octobre, l’on parvienne à des élections apaisées.
Venus de divers secteurs de la capitale, les jeunes se sont donné rendez-vous, le 10 septembre 2015, dans la capitale burkinabè pour échanger sur les questions politiques et leurs préoccupations. Et ce, sous l’égide du Mouvement burkinabè pour le développement et le civisme (MBDC) et son partenaire, la fondation américaine Ned. A l’occasion, ils ont choisi de mener la réflexion sur le thème : « Enjeux actuels : Transition, alternance et prise en compte des préoccupations des jeunes ». Au Burkina Faso, a dit le président du MBDC, Fousséni Ouédraogo, des actions sont en cours pour jeter des bases d’institutions fortes. Il a cité, entre autres, la loi sur la corruption, le code minier, etc.
Pour lui, les jeunes ont une grande responsabilité à jouer dans le cadre de la refondation de l’Etat de droit et de la démocratie au « pays des Hommes intègres ». Selon le directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), Abdoul Karim Saïdou, plusieurs activités de formation ont été menées en vue d’impliquer les jeunes dans la gouvernance. Il s’agit des causeries, des débats...« La conférence d’aujourd’hui marque la fin d’une série d’activités en faveur des jeunes», a déclaré le directeur exécutif du CGD. C’est pourquoi, le président du MBDC a exhorté les jeunes à une participation massive aux prochaines consultations électorales afin qu’elles servent de mécanismes de transformations sociales.
Mais selon ses dires, il est important de fixer des bornes à ne pas franchir sur le plan législatif afin d’éviter tout recul des acquis déjà engrangés. « Nous sommes satisfaits en matière de gouvernance et d’implication des jeunes dans les questions politiques», s’est-il réjoui. Fousséni Ouédraogo a lancé aussi un appel aux jeunes pour qu’ils sensibilisent à leur tour, leurs camarades membres de différentes organisations. « C’est à travers ce travail que nous pourrons véritablement espérer renforcer la participation politique des jeunes », a-t-il souligné.
Mafati Gisèle HEMA
Fabiola OUEDRAOGO
(Stagiaires).