La direction générale des collectivités territoriales et l’Institut national de la statistique et de la démographie(INSD) ont organisé, le jeudi 10 septembre 2015 à Ouagadougou, un atelier de formation des agents chargés de l’enregistrement des données d’état civil.
«L’état civil connait depuis longtemps des difficultés dont une des principales causes est le manque de formation du personnel en charge de l’état civil». Tel est le constat de la Direction de l’état civil (DEC). Pour pallier cette insuffisance, elle a organisé, le jeudi 10 septembre 2015 à Ouagadougou, une formation au profit de ses agents chargés de la collecte de données et statistiques d’état civil.
L’atelier s’est tenu en collaboration avec l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), et le Programme d’appui au renforcement de la gestion des finances publiques et des statistiques (PAR-GS). Selon la directrice générale par intérim des collectivités territoriales, Fatoumata Benon, l’atelier a permis de renforcer les connaissances de ces agents sur les techniques et méthodes de collectes des données de faits d’état civil, qui sont, entre autres, les mariages, les décès et les naissances. Elle a précisé que cette formation concerne toutes les régions du pays et que 1500 agents en bénéficieront à terme.
A l’entendre, ces différentes formations ont été assurées par des cadres techniques issus de la DEC et de l’INSD. Selon la formatrice du jour, Charlotte Kiéma, l’objectif visé à travers cette série de formations est de permettre aux participants de bien comprendre la méthodologie de l’opération afin de remplir correctement les registres d’état civil, les fiches minutes et les fiches statistiques. L’atelier a été aussi l’occasion d’expliquer le fonctionnement du système d’information sur l’état civil. Aux dires des responsables des collectivités territoriales, ce système d’information est marqué par la continuité et la permanence. Par conséquent, il fonctionne en routine, tout au long de l’année sans interruption.
La directrice générale a en outre souligné que ce système de collecte pourrait permettre d’éviter les recensements quinquennaux, lorsqu’il est bien appliqué. « Normalement, lorsque ce système est fonctionnel, on n’a plus besoin d’aller au recensement quinquennal pour avoir les données exactes sur la population », a-t-elle indiqué. Tout en souhaitant que leur partenariat se poursuive dans le futur, Mme Benon a salué le soutien apporté par l’Union européenne, à travers le PAR-GS, dans la réalisation de cette série de formations.
Alpha Sékou BARRY
Fabrice Y. KOUDOUGOU
(Stagiaires)