Le Réseau des organisations paysannes et de producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest(ROPPA) a organisé un atelier, le mardi 18 septembre 2012 à Ouagadougou, en vue de faire le bilan du projet d’appui sur les initiatives de transformation agroalimentaire.
A l’issue de deux ans d’activités, les principaux acteurs du Réseau des organisations paysannes et de productions agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) se sont réunis pour faire le bilan. L’objectif de l’atelier-bilan, tenu le mardi 18 septembre dernier, a été de dresser le point du projet d’appui aux acteurs du développement d’unités semi industrielles de transformation agroalimentaire. La rencontre a regroupé des représentants de cinq pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et des délégués de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). Les participants ont été appelés à élaborer un document de capitalisation devant contribuer à la réduction de la pauvreté et de la vulnérabilité dans les zones rurales des pays membres. Il s’agit du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo et du Burkina Faso. Selon le représentant de la FAO, François Rasolo, le « Pays des Hommes intègres » a entrepris des initiatives pour faciliter l’accès des producteurs à des semences de qualité pour accroître l’offre locale de produits agricoles. Puis, il a fait savoir que les engagements pris à Maputo ont permis aux pays concernés d’affecter 10% de leur budget au secteur agricole. Quant au représentant du président du ROPPA, Bassiaka Dao, il a affirmé que le projet a permis de mettre en place des unités de transformation, de renforcer les capacités des plates-formes bénéficiaires, d’améliorer la mise des produits sur le marché, en développant des mécanismes de suivi. « Sur le plan national, les unités s’articlent autour de la transformation du riz », a confié M. Dao. Par ailleurs, il a indiqué le rôle que doivent jouer les femmes dans la promotion des exploitations familiales. Ainsi, des femmes ont été responsabilisées dans la transformation et la valorisation des produits locaux et un collège, pour les encourager, a été créé. Bassiaka Dao a signalé que le projet d’appui aux acteurs du développement d’unités semi-industrielles de transformation agroalimentaire est le résultat d’une collaboration entre les organisations paysannes de l’Afrique de l’Ouest et la société civile italienne dans le cadre du programme Europe-Afrique.