La brigade spéciale des douanes de l’aéroport de Ouagadougou a frappé un grand coup en procédant à l’arrestation de deux individus, de nationalité étrangère, qui avaient dans leur ventre 75 capsules contenant plus de …1 kg de cocaïne. C’était le 20 mars 2013.
La sous-région ouest-africaine est devenue une plaque tournante du trafic de drogue. Eh bien, le Burkina Faso n’échappe pas au phénomène. Et il est arrivé que des trafiquants en provenance de Ouagadougou soient interpellés dans des aéroports à l’étranger où les services de sécurité disposent de moyens plus sophistiqués pour détecter les caches les plus inimaginables.
Face à la situation, il fallait que la partie burkinabè se mette à niveau pour contrecarrer les plans les plus fous des mafieux de la drogue. C’est désormais chose faite et aujourd’hui, il est difficile de tromper la vigilance de nos gabelous. La preuve en a été administrée le 20 mars 2013 à l’aéroport international de la capitale burkinabè.
En effet, la brigade spéciale des douanes a mis au frais deux hommes suspects et procédé à des examens au laboratoire qui ont révélé qu’ils cachaient de la cocaïne dans leur estomac. Une radiographie abdominale effectuée à l’hôpital Yalgado a confirmé les premiers tests. Mis devant le fait accompli, les trafiquants ont fini par avouer.
Grâce à des produits pharmaceutiques, ils sont rapidement allés aux selles pondre leurs ovules : au décompte, il y avait 75 capsules contenant chacune 22 g de cocaïne, soit au total 1 650 g (1,650 kg), ce qui aurait pu leur rapporter 80 millions de F CFA si ces contrebandiers étaient arrivés à leurs fins.
Ils méditent au frais sur leur sort en ce moment en attendant de passer devant le tribunal. Les douaniers ont fait un coup d’éclat, et c’est à leur honneur. Vivement que la formation des agents se poursuive, car les trafiquants ont des méthodes de plus en plus sophistiquées pour traverser nos frontières, poreuses.