Vingt-deux magistrats accusés de corruption ont été suspendus au Ghana. Ils ont été pris la main dans le sac par un journaliste qui les a filmés clandestinement en train de recevoir des pots-de-vin. Pour le moment, la vidéo n'a pas été diffusée, mais le journaliste a révélé le scandale dans son magazine. L'affaire est révélée par leet son auteur, le journaliste d'investigation Anas Aremeyaw Anas. Après avoir discrètement enquêté de longs mois, le journaliste a finalement décidé de filmer clandestinement 22 magistrats et autres responsables judiciaires, car il n'en croyait pas ses yeux, tellement ce qu'il voyait dépassait l'entendement. Tout ce beau monde acceptait de l'argent, et pas des petites sommes, dans une série de dossiers, allant de nominations à des jugements de complaisance.
En révélant le scandale, c'est assez rare pour être souligné, le journaliste a interpellé directement le président John Dramani Mahama et sa ministre de la Justice Georgina Wood, leur demandant le licenciement des juges accusés. Une commission disciplinaire a immédiatement interrogé les 22 magistrats. Et « sur la base de leurs réponses », ils ont été suspendus sur le champ. L’affaire ne s’arrête pourtant pas là et continue de faire des vagues. Désormais dans le collimateur de cette commission disciplinaire, le cas de 12 autres juges. Enfin, une vaste enquête est lancée pour voir si d'autres responsables judiciaires sont impliqués dans la corruption qui gangrène le pouvoir judiciaire ghanéen1
Source Internet