Nouvel attentat au Burundi où les violences continuent depuis l'investiture de Pierre Nkurunziza pour son troisième mandat. Le chef d’Etat-major de l'armée, le général Prime Niyongabo, a été pris dans une embuscade le vendredi dernier 11 septembre au matin à Bujumbura. Il en est sorti sain et sauf, mais quatre de ses gardes du corps ont péri dans l'attaque. Le bilan provisoire est de sept morts.
Il était 6h50 le vendredi dernier lorsque le convoi du général Prime Niyongabo, qui se trouvait sur la route nationale numéro 3 à Bujumbura, a été pris tendue par des hommes armés, en tenue de soldats, postés dans un pick-up militaire. Ils ont alors ouvert le feu sur le véhicule du général et sur celui de son escorte. Quatre de ses gardes du corps ont été tués sur le coup.
Le chef d'Etat-major a, quant à lui, évité la mort de justesse grâce à la rapidité de son chauffeur. Ce dernier a profité du trafic pour dépasser un bus qui acheminait des policiers à leur travail, et se placer ainsi hors de portée des balles.
Selon la police, côté assaillants il y aurait deux morts, un homme a été capturé. Ils ont tous été identifiés comme appartenant à l'armée régulière, celle du général Prime Niyongabo considéré comme un dur du régime burundais, proche du président Pierre Nkurunziza. Selon un responsable des services de renseignements burundais, c'est le signe de divisions grandissantes au sein de l'armée. Un autre personnage clef du régime,, a été tué dans un attentat similaire au début du mois d'août. Ses attaquants ont aussi été identifiés comme étant des militaires en activité.