Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Soupçons de fraudes: La CENI rassure de «l’inviolabilité» du fichier électoral
Publié le vendredi 11 septembre 2015  |  AIB
Législatives
© aOuaga.com par A.O
Législatives 2015 : la CENI épluche les dossiers de candidature
Jeudi 6 août 2015. Ouagadougou. Centre international de conférences de Ouaga 2000. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a commencé l`examen des dossiers de candidature aux législatives du 11 octobre prochain. Photo : Me Barthélemy Kéré, président de la CENI




Ouagadougou - La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a rassuré jeudi, que le fichier électoral est inviolable, alors que des rumeurs de confection de fausses cartes d’électeurs défraient la chronique.

«La CENI tient à rassurer les acteurs du processus électoral que l’édition de fausses cartes d’électeur ne peut en aucune manière insérer des électeurs dans le fichier électoral, confectionné avec professionnalisme (et) dont l’audit mené par l’Organisation internationale de la francophonie a confirmé son inviolabilité», a écrit jeudi son secrétaire général Dramane Ernest Traoré.

Des informations faisaient état de la confection de plus de 5 000 fausses cartes d’électeurs au profit de «deux grands partis politique», ont été relayées jeudi par les réseaux sociaux.

«Confectionnez des cartes d’électeurs si vous voulez, mais vous ne pourrez pas faire en sorte que ces électeurs puissent figurer dans le fichier électoral !», a tranché vendredi dans les colonnes de l’Observateur Paalga, le président de la CENI Me Barthélémy Kéré.

Me Kéré a affirmé avoir saisi la direction générale de la police et l’Etat-major de la gendarmerie, chargés de la sécurisation du processus électoral «afin que des investigations soient menées pour confirmer ou infirmer ces informations».

Les élections couplées législatives et présidentielle du 11 octobre 2015, devront mettre en place à la Transition en place, depuis l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a démis le président Blaise Compaoré de ses fonctions.

Agence d’Information du Burkina

bo/taa
Commentaires