Les soldats burkinabè de la Misma devraient rejoindre la ville de Tombouctou dans les prochains jours. Jusqu’à présent, les 500 hommes du bataillon Badenya étaient stationnés à Markala, avec une compagnie renforcée en position avancée à Diabaly.
Tombouctou (900 kilomètres de Bamako) a été libérée par les forces françaises et maliennes en janvier dernier. Mais le danger n’est pas pour autant écarté. La preuve, rien qu’en fin mars, la ville a été le théâtre de combats meurtriers au cours desquels un soldat malien, un civil nigérian et cinq djihadistes ont été tués.
Il y a quelques jours, ce sont les Sénégalais - qui ont été déplacés de Sévaré à Gao. A Ménaka, les Nigériens ont remplacé les Français. Pour l’instant, seuls les Nigériens et les Tchadiens dans l'Adrar des Ifoghas ont été au contact du feu de l’ennemi, aux côtés des Français.
«Les soldats africains n'ont dans tous les cas pas vocation à continuer la chasse aux terroristes. Leur présence a pour objet, avant tout, de sécuriser les villes et interdire les infiltrations vers le Sud», note RFI. Les Français, eux, ont amorcé un retrait, en rapatriant une centaine d’homme sur les 4 000 déployés.