Droits de l’Homme en milieu carcéral: les GSP de l’Est «bien» outillés

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Publié le jeudi 10 septembre 2015 | Sidwaya

La Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) a tenu, du 3 au 5 septembre 2015 à Fada N’Gourma, une session de formation au profit des personnels des Maisons d’arrêt et de correction de Bogandé, Diapaga et Fada N’Gourma. Placée sous le thème «Respect des droits de l’Homme en milieu pénitentiaire», cette session a été organisée avec l’appui de la Fondation Hanns Seidel Burkina Faso.

Au Burkina Faso, le traitement et l’encadrement des personnes privées de liberté en vue de leur réinsertion dans la vie sociale, incombe principalement à la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP). Après Bobo-Dioulasso et Ouagadougou, c’est au tour des personnels des Maisons d’arrêt et de correction de la région de l’Est, de bénéficier de cette formation, du 3 au 5 septembre dernier à Fada N’Gourma. Durant les trois jours, les 30 assistants de sécurité pénitentiaire des Maisons d’arrêt et de correction de Fada N’Gourma, Bogandé et Diapaga ont eu droit à des communications et des travaux de groupes pour renforcer leurs connaissances sur la problématique du respect des droits des détenus et les mécanismes de mise en œuvre de ces droits en milieu pénitentiaire. Selon le directeur général de la GSP, Honoré G. Karambéry, l’objectif de cet atelier de formation, organisé avec l’appui de la Fondation Hanns Seidel, est de promouvoir le respect des droits de l’homme dans le traitement des personnes détenues au sein des établissements pénitentiaires du Burkina Faso. «Elle s’inscrit dans les politiques nationales de justice et des droits humains qui prennent en compte le monde carcéral», a-t-il ajouté. Le DG a, par ailleurs, invité les participants à s’approprier le contenu de cette formation afin de maîtriser les mécanismes liés à la philosophie carcérale du moment, au respect des droits des détenus et surtout de les intégrer dans leurs pratiques professionnelles. Cette session organisée dans la cité de Yendabili constitue la 3ème d’une série de formations aux droits de l’homme en milieu pénitentiaire. Pour le représentant-pays Burkina Faso-Mali-Niger de la Fondation Hanns Seidel, Pascal Thiombiano, le respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes détenues doivent être au cœur du processus de traitement pénitentiaire. «Et c’est pour instaurer le respect absolu des droits des détenus que la fondation accompagne la GSP dans le renforcement des capacités de son personnel», a-t-il ajouté.
Pour les organisateurs, elle s’inscrit en droite ligne du préambule de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, qui préconise que «le traitement des détenus doit être fondé sur la connaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables».

Souleymane GANSAORE
sool_gansaore@yahoo.fr