L’association unique des anciens combattants, anciens militaires, orphelins et victimes des guerres : Cinq ans après la mise en place du bureau, l’heure est au bilan
L’Association unique des anciens combattants, anciens militaires, veuves, orphelins et victimes des guerres a tenu, le mardi 18 septembre 2012 au Mess des sous-officiers de Ouagadougou, son assemblée générale statutaire ordinaire session 2012. Au cours de cette assemblée, il s’est agi de dresser le bilan des cinq ans écoulés, du renouvellement du bureau et d’interpeller le gouvernement à être plus regardant sur la situation des anciens combattants.
Les bilans moral des activités et financier de la trésorerie de l’association et de la caisse de solidarité, le renouvellement du bureau national sont, entre autres, les raisons qui ont motivé la tenue d’une Assemblée générale (AG) par l’Association unique des anciens combattants, anciens militaires, veuves, orphelins et victimes des guerres, le mercredi 18 septembre 2012. Cette AG s’est déroulée au Mess des sous-officiers de Ouagadougou sous le regard du représentant du ministre de la Défense et des anciens combattants, Blaise Compaoré. D’entrée de jeu, le commandant d’aviation, Soma Koné, par ailleurs président national de l’association, a tenu à rendre hommage à leurs frères d’armes disparus entre août 2007 et le 18 septembre 2012, en l’occurrence, l’intendant Mamadou Sanfo, président du bureau qui a été mis en place en 2007, qui malheureusement, est décédé quatre mois seulement après. En effet, l’Association des anciens combattants a vu le jour le 2 septembre 1943, soit 69 ans d’existence, de services et d’activités diverses pour le bien-être des anciens combattants. Ces années ne sont pas couronnées seulement de succès et de loyaux services ; elles sont également émaillées de difficultés parmi lesquelles le président a énuméré quatre et souhaité que satisfaction soit accordée. Selon lui, il s’agit, entre autres, de l’occupation effective par le bureau national de son siège, la réhabilitation du siège de son caractère d’utilité publique, de l’acquissions d’un véhicule de liaison qui, à en croire le président, serait acheté depuis 2005 mais, n’est pas arrivé à l’association et la reconnaissance des deux conflits de 1974 et 1985 que le Burkina a eu avec le Mali comme étant des guerres. Soma Koné et ses collègues se disent profondément touchés par le comportement des jeunes militaires lors des mutineries de 2011. « Nous, anciens combattants et anciens militaires, avons profondément été scandalisés et meurtris dans notre âme et notre chaire face aux mutineries opérées par nos fils et petits-fils en 2011 », a-t-il laissé entendre. Nous aurions pu, un tant soit peu, apporter notre contribution dans la recherche de la paix si nous avions été associés à cette crise, a renchéri le président.
L’inspecteur général des Forces armées nationales (FAN), le colonel- major Kambou Dabro, représentant le ministre de la Défense et des anciens combattants, Blaise Compaoré, leur a promis que leurs doléances seront examinées avec la plus grande attention. La cérémonie a été suspendue pour l’enterrement du colonel Antoine Sanou, décédé quelques jours avant.