La Coalition des artistes et des intellectuels du Burkina Faso, en partenariat avec la fédération du cartel, a organisé une conférence de presse, le samedi 5 septembre 2015 à Ouagadougou pour faire part de son 6e forum prévu pour les 11 et 12 septembre sous le thème : «Gouverner pour et par la culture».
La Coalition des artistes et des intellectuels du Burkina Faso veulent apporter leur pierre à l’édification d’un Burkina «nouveau», imprégné des valeurs culturelles. A cet effet, elle tiendra les 11 et 12 septembre 2015, son 6e forum intitulé «Gouverner pour et par la culture». Cette rencontre vise à fédérer les idées et les énergies en matière de développement culturel en Afrique, par la création dans chaque pays, d’un instrument de pensée et de plaidoyer au service de la société civile culturelle. Pour Rasmané Ouédraogo, président de la Coalition pour la diversité culturelle au Burkina, la culture étant un phénomène transversal et incontournable, il est important de changer la perception de celle-ci au «pays des Hommes intègres». A cette occasion, un livret est en cours de rédaction et sera soumis pour discussions aux acteurs-clés du secteur culturel. Ce livret comprend une première partie portant sur les politiques sectorielles et une seconde partie portant sur l’évaluation financière et la proposition de stratégies financières innovantes de mise en œuvre. Selon le directeur des éditions «Découvertes du Burkina», Jacques Guégané, ce livret est destiné à deux publics-cibles à savoir les participants au forum, les partis politiques et les Organisations non gouvernementales (ONG). Par ailleurs, le 11 septembre, six panels seront au programme. Le déroulement des panels sera ponctué d’animation artistique. Puis un débat télévisé se tiendra le 12 septembre suivi d’un grand plateau musical qui clôturera l’évènement. Pour le directeur des Recréatales, Etienne Minougou, ce forum vise à asseoir «une politique culturelle vigoureuse au service de la pensée». Les préoccupations des journalistes se sont basées essentiellement sur cette rencontre tardive dans la mesure où nous sommes à moins d’un mois des élections. A ce propos, M. Ouédraogo a insisté sur le fait qu’il n’est jamais trop tard pour trouver un consensus car dit-il : «notre démarche ne s’arrête pas là, elle va au-delà de la période électorale».
Mafati Gisèle HEMA
Nadège Fabiola OUEDRAOGO
(Stagiaires)