AG de la FBC :La famille du cyclisme burkinabè de nouveau unie

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Publié le mardi 8 septembre 2015 | Sidwaya

Le ministère des Sports et des loisirs a réuni, le samedi 5 septembre 2015 au stade du 4-août de Ouagadougou, la famille du cyclisme burkinabè pour trouver des solutions à la profonde crise qui la secoue. Le vote de confiance qui a sanctionné les travaux de cette assemblée générale, a renforcé la légitimité du bureau fédéral en place dont le mandat prend fin en décembre 2016.

Le département en charge des sports burkinabè a réuni sur une même table les ligues, les districts et les clubs qui en sont l’émanation de la Fédération burkinabè de cyclisme, pour trouver la thérapie du mal qui ronge la petite reine burkinabè. Cette assemblée générale, «nous permettra, je l’espère ardemment, de ramener tous les acteurs dans la même direction et de permettre à ce sport tant aimé par les Burkinabè de continuer à nous faire plaisir», a d’entrée introduit le secrétaire général du ministère de tutelle, Francis Nacoulma, représentant son ministre. A cet effet, un vote de confiance, sans l’ASFA (qui a brillé par son absence), a été instauré pour voir s’il faut démettre ou non l’actuelle fédération. Sur les 55 votants, le bureau exécutif d’Alassane Ouangrawa a recueilli 50 voix pour son maintien, contre 3 et 2 bulletins nuls. C’est dans une ambiance bon enfant que tout s’est déroulé. «Il faudra remercier tous ceux qui ont renouvelé leur confiance à travers ma modeste personne, le bureau exécutif de la Fédération burkinabè de cyclisme. Il faut également tirer son chapeau au ministère des Sports et des loisirs qui s’est autosaisi du dossier pour la résolution de cette crise», s’est exprimé le président Ouangrawa à l’issue des votes. Pour l’ancien nouveau patron de la petite reine burkinabè, le renouvellement de la confiance l’intéresse peu. «C’est le fait de réussir à sauver le cyclisme burkinabè qui est important» dit-il, ajoutant «qu’il n’y a pas de vainqueur mais un perdant : le cyclisme. On a perdu un mois et c’est ce qui peut être fatal pour nous», Alassane Ouangrawa explique que le terrain avait été préparé une semaine avant pour réussir cette assemblée générale extraordinaire. «Nous-nous sommes rencontrés, le ministre des Sports, le président de l’AS BESSEL, Bationo et le président de la Fédération, assisté du président de l’USFA, le capitaine Sawadogo et beaucoup de choses ont été dites et nous-nous sommes compris», indique-t-il sans trop donner de précisions. Il mentionne que «nous prenons acte des observations qui ont été faites à la fédération et nous allons travailler à mieux faire ». Pour le représentant du ministre, «à deux mois à peine du lancement de la 28e édition du Tour du Faso, je voudrais au nom de la famille sportive du Burkina Faso, lancer un appel pressant aux différents acteurs du cyclisme afin que chacun fasse violence sur lui-même pour mettre au centre de sa préoccupation, le seul intérêt du vélo et des coureurs».

Adama SALAMBERE