Les règles qui régissent le métier de journaliste ont été revues. Au titre des amendes, la législation a fixé 1 à 5 millions de F CFA d’amendes en cas de délits d’outrage, d’injure et de diffamation. Le Conseil national de Transition (CNT) a voté le 4 septembre, une loi fixant la peine pécuniaire qu’encourent les journalistes diffamateurs. Désormais, la diffamation n’est plus passible d’emprisonnement, mais d’amendes.
Selon la nouvelle loi votée, en cas de délits d’outrage, d’injure et de diffamation, les professionnels de médias pourront s’acquitter d’une somme allant de 1 à 5 millions F CFA, en guise d’amendes. Cette peine a été adjugée après une proposition de 10 à 15 millions et un premier amendement de 2 à 5 millions.
Par contre, en cas de récidive de diffamation, d’injure, ou d’outrage, le double de la peine sera prononcé, a souligné le Parlement burkinabè.
A la majorité des votants, soit 58 " Pour ", 1 " contre " et 7 "abstention ", les députés de la transition ont décidé que les sanctions en cas de délits de diffamation seront désormais des amendes en lieu et place des peines privatives de liberté.
Cette nouvelle loi vient abolir les peines d’emprisonnement que devraient subir les journalistes fautifs de diffamation, autrefois.