Le Premier ministre burkinabè Luc Adolphe Tiao a annoncé le 4 avril 2013 devant le Parlement qu’en 2012, le Burkina Faso a atteint une croissance économique de 8%. Ce taux était à 4,2 % en 2011. « Le Burkina avance lentement mais sûrement »a donc conclu le chef du gouvernement burkinabè. Les Burkinabè sont-ils de cet avis ?
Dans l’hebdomadaire émission « Ouaga Vox » (cliquez ici pour lire la vidéo), quelques Ouagalais se sont confiés au micro de Burkina 24 TV. La majorité, sinon tous les interviewés ont conclu comme Luc Adolphe Tiao que le Burkina avance « petit à petit » et « à petits pas ».
Ces avis sont basés sur plusieurs prismes d’évaluation et de comparaison. Des comparaisons ont été faites entre le Burkina d’aujourd’hui et le Burkina d’hier. Pour certains, l’avancée se mesure à la hauteur et au nombre grandissants des infrastructures et des immeubles. D’autres placent cette avancée sur le plan de la maturité politique et démocratique et sur les libertés. Une interviewée estime que les femmes sont plus prises en considération actuellement que dans un passé plus éloigné.
Ecoutez Ouaga Vox ICI.
750 F CFA en 1995, 2 500 F CFA en 2013 …
Toutefois, des difficultés demeurent et les défis à relever sont encore nombreux pour ces habitants de la capitale burkinabè et ce, sur plusieurs plans. « Le Burkina avance, mais … » pullule sur la langue des Ouagalais interviewés. Cas de cette franco-burkinabè qui a pris exemple sur une boîte de lait pour nourrissons vendue à 750 F CFA en 1995 et qu’elle paye aujourd’hui à 25 00 F CFA.
En somme donc, pour ce qui concerne ces Ouagalais en tout cas, « le Burkina avance lentement, mais sûrement » …