Les évêques du Burkina Faso ont appelé samedi les acteurs politiques à œuvrer pour l'organisation des élections libres et transparentes, le 11 octobre prochain, pour marquer la fin de la transition.
"Nous voulons des élections apaisées et acceptées par tous", a écrit dans un message l'"Eglise-Famille de Dieu" du Burkina Faso.
Ces religieux ont par ailleurs indiqué qu'ils prendront "les dispositions nécessaires" pour observer le déroulement des élections du 11 octobre 2015 aux côtés des autres observateurs à travers des "structures appropriées".
Un an après la chute de Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans de pouvoir, le Burkina Faso organise, le 11 octobre prochain, une présidentielle couplée à des législatives.
Ces élections, du 11 octobre 2015, selon l'Eglise, s'annoncent comme des "plus ouvertes" de l'histoire du Burkina Faso. "On nous observe de toute part. Allons-nous nous en sortir ou allons-nous sombrer ?", s'est-elle interrogée.
Pour la présidentielle, seize candidats sur vingt-deux au départ,ont été retenus provisoirement par le Conseil constitutionnel. La fin des recours contre les candidatures est prévue, pour dimanche 6 septembre, alors que la campagne électorale s'ouvre le 19 de ce même mois.
Pour les évêques, les programmes de société doivent viser à atteindre la sécurité alimentaire pour tous et à mettre en place une administration adéquate, ainsi qu'une économie performante respectueuse de l'environnement et qui tienne compte du développement intégral de l'homme.
Plus de 5 500 000 Burkinabès sont appelés aux urnes le 11 octobre prochain, pour élire le président du Burkina Faso et les députés, afin de rétablir l'ordre constitutionnel interrompu après la chute du régime Compaoré.