Société
Burkina Faso/Médias: Les amendes fixées de 1 à 5 millions FCFA
Publié le samedi 5 septembre 2015 | AIB
© aOuaga.com par A.O
Des députés du Conseil national de la transition (CNT) lors de la séance plénière du 16 juillet 2015 |
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Ouagadougou (Burkina Faso)– Les députés du Conseil national de Transition (CNT) au Burkina Faso ont voté vendredi à Ouagadougou, une loi fixant d’un à cinq millions FCFA, les amendes à payer en cas de délits d'outrage, d'injure et de diffamation, après une proposition de 10 à 15 millions et un premier amendement de deux à cinq millions.
Cependant, en cas de récidive de diffamation, d’injure, ou d’outrage, le double de la peine sera prononcé, a souligné le Parlement burkinabè.
Les députés du parlement intérimaire examinaient, depuis vendredi matin, trois nouvelles lois sur la presse burkinabè.
Les prises de position quasi unanimes en faveur de la baisse des amendes à payer en cas de diffamation, avait obligé peu après l’ouverture des travaux, les d&eacut e;putés du Conseil national de transition (CNT), à suspendre une demi-heure les débats pour consulter le gouvernement.
Le 30 juillet dernier, le gouvernement burkinabè avait annoncé la suppression des peines privatives de liberté pour les journalistes, mais en lieu et place de la prison, le gouvernement propose, que tout média reconnu pour fait de diffamation, puisse être condamné à une amende de 10 à 15 millions de FCFA.
Les responsables des structures de médias avaient condamné le 29 août, l’amende de 10 à 15 millions de FCFA, payable en cas de diffamation, tel que le stipule le futur code de l’information qui compte abolir, en contrepartie, les peines d’emprisonnement de journaliste.
Les organisations professionnelles des médias protestaient depuis plusieurs jours contre le remplacement par le gouvernement burkinabè de la prison pour fait de diffamation par une « lourde amende » comprise entre 10 et 15 millions de FCFA.
« En dépit des avancées contenues dans ces nouvelles lois, (…) ces amendes de dix à quinze millions ne reflètent pas la réalité économique des médias burkinabè et que de telles amendes entraineraient la fermeture pure et simple des médias », avaient dénoncé jeudi, les organisations professionnelles des médias dans un communiqué.
Les patrons de presse avaient estimé que la dépénalisation des délits de presse ne saurait être « compensée par de fortes amendes » ajoutant que « l’honneur d’une personne diffamée par voie de presse ne saurait être lavé par une forte amende ».
L’ancien code de l’information de 1993 condamnait le journaliste à la peine de prison plus une amende n’excédant pas un million.
(AIB/AIP)

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