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Région de l’Est: le président du Faso à échangé avec les forces vives
Publié le samedi 5 septembre 2015  |  FasoZine
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© Présidence par D.R
Le Conseil des ministres s’est tenu à Fada, le mercredi 02 septembre 2015, en séance ordinaire, de 9h à 19h, sous la présidence de Michel Kafando, Président de la Transition, Président du Faso, Président du Conseil des ministres




Le Président de la Transition, Président du Faso, S.E.M. Michel KAFANDO a, en marge du conseil des ministres délocalisé à Fada, rencontré les forces vives de la région de l’Est. C’était le 03 septembre 2015 à l’ENEP de Fada dans un amphithéâtre comble.

Dans l’amphithéâtre de l’ENEP de Fada, le Président Michel KAFANDO a, en présence du Premier Ministre Monsieur Yacouba Isaac ZIDA et des membres de son gouvernement, prêté une oreille attentive aux doléances et préoccupations des forces vives de la Région de l’Est.

La rencontre a commencé avec le discours de bienvenue du gouverneur de la Région, le Colonel Major Hyacinthe YODA, qui a, présenté sa circonscription administrative et en a dressé un diagnostic sans complaisance.
En effet, de son discours, l’on retiendra que la Région de l’Est du Burkina, avec pour capitale Fada N’Gourma, compte cinq provinces : la Gnagna, le Gourma, la Komondjari (ou Komandjoari), la Kompienga et la Tapoa. Sa population évaluée à un peu plus d’un million deux cent mille âmes réparties sur une superficie de 46 807 km², vit essentiellement de l’agriculture, de la pêche, de la chasse, de l’élevage et de l’artisanat.

La région de l’Est qui est caractérisée par sa richesse faunique, ne présente pas que des atouts. Elle rencontre des défis majeurs qui entravent son développement. Ces maux font l’unanimité entre gouvernants et gouvernés et se résument entre autres à: l’insécurité permanente, le mauvais état voire l’inexistence des infrastructures routières, le manque d’infrastructures sanitaires et éducatives.

Après ce diagnostic établi, tous les regards se sont tournés vers le gouvernement pour une proposition de thérapie. C’est alors que tour à tour, les différents ministres présents ont été invités par le Chef de l’Etat à expliquer et à proposer éventuellement des solutions, chacun suivant son domaine de compétence.

Ainsi, sur le plan de la sécurité, le gouvernement rassure qu’il a un plan de riposte qui sera mis en œuvre dans les prochains jours. « Nous avons tous reconnu que c’est la région où il y a plus d’insécurité. Nous avons noté que 60% de l’insécurité se situe dans la Région de l’Est. Le Gouvernement va prendre un certain nombre de dispositions pour, à défaut de l’éradiquer, au moins amenuiser tout ce potentiel d’insécurité. On va travailler à réduire cette insécurité d’ici aux élections », a déclaré le Président du Faso à l’issue de la rencontre.

Sur le plan des infrastructures routières, le gouvernement a dévoilé un certain nombre de projets à moyen et long termes. Ainsi, on note que l’axe Koupéla-Gounghin, long de 34 km, sera très bientôt reconstruit et le reste du tronçon jusqu’à la frontière du Niger fait partie du réseau routier qui fera l’objet de réfection dans le cadre des travaux d’urgence dont les dépouillements des dossiers des soumissionnaires sont en cours. Le pavage de la route menant au Centre Hospitalier Régional, ainsi que les abords du marché central de Fada N’Gourma est en projet et le démarrage des travaux est prévu pour 2017.

Sur le plan des infrastructures éducatives et sanitaires, des constructions de CSPS, d’écoles, de forages sont en cours grâce au soutien des Engagements nationaux et du Programme Socioéconomique d’Urgence de la Transition (PSUT).
Sur l’actualité sociopolitique nationale, le Président du Faso a saisi l’occasion pour inviter chaque Burkinabè à ne voir que l’intérêt supérieur de la nation et à faire confiance aux institutions judiciaires de la république pour la tenue d’élections apaisées.
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