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L’Armée burkinabè à l’école du civisme : Amen !
Publié le jeudi 11 avril 2013   |  Burkina24


Activités
© aOuaga.com par A.O
Activités du premier ministre: le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao anime un point de presse à l’issue de sa visite dans les universités publiques de Ouagadougou
Lundi 18 mars 2013. Le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao a rencontré le personnel de l’université de Ouagadougou. Photo : Luc Adolphe Tiao


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Lors de son discours sur la situation de la nation le 4 avril 2013, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a informé que les militaires du Faso sont à l’école du civisme et de la moralité républicaine. Une bonne nouvelle.

Les mutineries militaires de 2011 et quelques bourdes de quelques membres des forces de défense par-ci et par-là ont laissé les Burkinabè surpris et hébétés. Surpris du comportement de leur armée et hébétés par le manque criard du sens du devoir et du respect de la nation et de leurs compatriotes.

Lorsque les pieds ont piétiné et réussi tant bien que mal à éteindre les braises de cet incendie qui a révélé un autre visage (le vrai, peut-être) des forces de défense, tout le monde a reconnu que les hommes qui étaient censés être d’honneur du Burkina ont fait preuve d’un manque de formation éthique et morale.

Le militaire doit être formé

Le Premier ministre l’a d’ailleurs reconnu lors de son adresse sur la situation de la nation. « Une armée, ce sont d’abord des hommes qui ont besoin de justice, de se former, d’élever leur niveau de culture, d’être en phase avec l’évolution démocratique et institutionnelle de leur pays », a-t-il dit en substance.

On ne peut donc louer que, pour reprendre les termes du chef du gouvernement, « pour consolider l’esprit républicain et le renforcement de l’éducation civique, les FAN ont élaboré des manuels de civisme pour chaque catégorie de militaires utilisés dans les écoles et centres de formation. »

Cette initiative a été matérialisée en 2012. Preuve qu’elle n’existait pas avant et que les forces de défense étaient formées juste à la maîtrise des armes et des combats, mais pas de leur sens de discernement, de la considération pour la vie de l’être humain et de l’importance des valeurs républicaines. De vrais dangers latents pour la propre sécurité de leurs concitoyens qui peuvent utiliser leurs armes contre ces derniers ou les piller, si besoin est.

On espère que ce n’est pas trop tard et que ce grand gap pourra être rattrapé.

Le militaire doit être alphabétisé

L’autre élément intéressant est la mise en place de cinq centres d’alphabétisation dans les casernes afin d’alphabétiser les bras armés du territoire burkinabè. Une initiative, « qui vise à éradiquer l’analphabétisme au sein de l’armée », comme l’a dit le Premier ministre et qui rappelle également que les militaires sont recrutés parmi les Burkinabè dont le cursus scolaire n’est pas allé loin.

Tout est donc bon dans ces prises de décision, qui, nous l’espérons, seront pérennes et apporteront des solutions aux carences mises au grand jour. Comme le disait le président burkinabè Thomas Sankara, militaire lui-même, « un militaire sans formation politique et idéologique est un assassin en puissance ». Mais pour le moment, on se contentera du militaire avec formation civique et républicaine…

Abdou ZOURE

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