Association des entrepreneurs soudeurs du Burkina réclame 2 152 500 000 F CFA à l’Etat

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Publié le mercredi 2 septembre 2015 | Sidwaya

L’Association des entrepreneurs soudeurs du Burkina Faso a organisé une conférence de presse, le mardi 1er septembre 2015 à Ouagadougou, pour attirer l’attention de l’opinion nationale sur les 2 152 500 000 de F CFA que l’Etat lui doit, suite à la livraison en juillet 2014 de 50 000 tables- bancs.

L’Association des entrepreneurs soudeurs du Burkina Faso (AES-BF) réclame le payement de sa facture de 2 152 500 000 de F CFA, suite à la livraison en juillet 2014 de 50 000 tables- bancs. A cet effet, elle a organisé une conférence de presse le mardi 1er septembre 2015 à Ouagadougou. Selon le directeur général de l’atelier de génie en conception et construction métallique, Moussa Ouédraogo, des artisans de l’AES-BF, au nombre de 237, avaient été saisis par la Chambre des métiers de l’artisanat (CMA) pour confectionner des tables-bancs à livrer au Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) en 2013. Et lesdits tables- bancs ont été livrés directement sur les sites concernés (1500 écoles) depuis juillet 2014 mais l’argent qui devait leur revenir n’a pas été payé. A en croire le secrétaire général de l’Association des entrepreneurs soudeurs du Kadiogo, Ousmane Bamogo, c’est au niveau du ministère en charge des Finances que ça coince. « Le MENA nous avait dit que les fonds n’étaient pas disponibles. Maintenant que ces fonds sont là, nous sommes entrés en contact avec le ministère en charge des Finances qui nous a fait savoir que les procédures de livraison n’ont pas été respectées, par conséquence, il ne peut nous payer», a-t- il expliqué. Quelles sont les solutions plausibles pour une issue heureuse de cette situation? A cette question, le président de la CMA, Jacques Sedogo, a répliqué qu’à la livraison des tables- bancs, ils ont signé avec les représentants locaux du MENA des bordereaux de livraison qui prouvent que la livraison a été effective. Ce qui doit leur permettre d’entrer dans leur droit . « Le MENA et le ministère en charge des Finances doivent se concerter et permettre que les procès verbaux de la réception se fassent sur la base des bordereaux de réception qui sont aussi des documents officiels», a-t-il suggéré. Et d’ajouter que cette situation fait que plusieurs soudeurs sont actuellement au chômage.

Mahamad SANGARE
(Stagaire)