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Abolition de la peine de mort au Burkina Faso : Le ministère en charge de la Justice suscite l’adhésion de tous les acteurs
Publié le mercredi 2 septembre 2015  |  Sidwaya
Le
© Sidwaya par DR
Le ministère de la justice




Le Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique(MJDHPC) a lancé l’atelier régional de sensibilisation sur les enjeux de l’abolition de la peine de mort, le lundi 31 août 2015 à Ouagadougou. L’objectif visé est de susciter une adhésion des acteurs à l’abrogation de la peine capitale au Burkina Faso.

Depuis son indépendance, le Burkina Faso s’est engagé à promouvoir et à protéger les droits humains, à travers la ratification de nombreux instruments internationaux. Parmi ces engagements figure en bonne place la protection de la vie humaine. C’est dans cette optique que le Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique(MJDHPC) a organisé un atelier régional, le lundi 31 août 2015 à Ouagadougou, au profit des acteurs judicaires, des forces de défense et de sécurité, des responsables de médias, des autorités coutumières et religieuses et des leaders d’opinion. Le but est de sensibiliser les acteurs intervenant dans l’application de la loi pénale aux enjeux de l’abolition de la peine de mort au Burkina Faso afin d’obtenir leur adhésion à la suppression de ladite loi. « C’est une peine inhumaine de notre législation et aux conséquences irréversibles de notre droit positif», a souligné le secrétaire général du MJDHPC, Paulin Bambara. Selon lui, il n’y a pas d’avantages à conserver une loi qui n’a pas été appliquée depuis plus de 20 ans. « Cela crée une certaine insécurité dans nos différentes maisons d’arrêt qui abritent ces assassins qui n’ont peur de rien », a-t-il ajouté. Son souhait est qu’au sortir de cette rencontre, les participants soient convaincus du bien-fondé de l’abrogation de cette loi. « C’est une sanction contraire à l’intangibilité du droit à la vie et une peine avilissante et déshonorante », a indiqué le secrétaire général du MJDHPC, Paulin Bambara. A entendre les organisateurs, l’atelier de sensibilisation de Ouagadougou est le début d’une série de rencontres qui seront initiées dans toutes les autres régions du pays.


Florence W.ZONGO
(Stagiaire)
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