Ouagadougou - Les responsables des structures de médias ont condamné samedi, l’amende de 10 à 15 millions de FCFA, payables en cas de diffamation, tel que le stipule le futur code de l’information qui compte abolir en contre partie, les peines d’emprisonnement de journaliste.
«Si quelqu’un vous attrait en justice pour diffamation, vous payez d’abord 10 à 15 millions de FCFA à l’Etat burkinabè et si le plaignant estime que la diffamation lui cause un préjudice, il peut demander une réparation allant jusqu’à 100 millions de FCFA», a expliqué samedi, le président de la société des éditeurs des presse privée (SEP) Lookman Sawadogo, lors d’un point de presse.
M. Sawadogo dont les propos ont été rapportés lundi par le quotidien‘’L’Observateur Paalga’’, estime que «cette loi est mortelle, car si on doit l’appliquer, en deux semaines, tous les médias disparaîtront».
L’ancien code l’information de 1993, condamnait le journaliste à la peine de prison plus une amende n’excédant pas un million, a rappelé le journal.
La SEP a appelé les pouvoirs exécutif et législatif «à user de leurs prérogatives (…) pour soulager la presse de ces pesanteurs et de toutes les entraves législatives qui vont contre sa liberté, sa pleine évolution et son développement».
Agence d’information du Burkina
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