Campagne de reboisement : Le CES apporte sa touche à la « ceinture verte » de Ouagadougou

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Publié le lundi 31 aout 2015 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Campagne nationale de reboisement 2013 : les paramilitaires mettent en terre plus de 1 000 plants
Jeudi 22 août 2013. Bissiga (région du Plateau central). Les corps paramilitaires (police nationale, police municipale, douane, Eaux et forêts, garde de sécurité pénitentiaire) ont mis en terre 1 500 plants dans le bosquet du village de Bissiga dans la province de l`Oubritenga (région du Plateau central) dans le cadre de la campagne nationale de reboisement

Dans le cadre de la campagne nationale de reboisement tenue chaque année, le Conseil économique et social (CES) a organisé dans la matinée du samedi 29 août 2015 à Ouagadougou, une séance de reboisement.

Le Conseil économique et social (CES) ne compte pas rester en marge de la lutte perpétuelle contre la désertification. Il l’a ainsi confirmé, en organisant, comme il lui est de coutume chaque année, le 29 août 2015 à Ouagadougou, une séance de plantation d’arbres. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de reboisement, organisée dans tous les ministères et institutions du Burkina Faso. Après le site du musée national, choisi l’année dernière, l’institution a décidé de changer de cadre pour la présente édition. C’est ainsi que conseillers et agents du CES, sous la direction de leur président, Dr Moïse Napon, ont investi « la ceinture verte » située à cheval entre le quartier de Ouaga 2000 et celui de Nangrin. C’est par la plantation symbolique d’un arbre que M. Napon a donné le top départ de l’activité. A en croire les données du président du CES, 1000 plants d’espèces variées y ont été plantés, durant cette séance de reboisement. L’engouement et l’engagement des planteurs du jour, pouvaient se constater sur les lieux. En effet, munis, du matériel nécessaire, les agents n’ont pas ménagé leurs forces, pour le succès de ladite activité. Ils ont ainsi réussi, en moins de deux heures, à mettre en terre, près de 900 plants. Le premier responsable du CES a justifié cette initiative par la ferme volonté de son institution à participer au reverdissement du Burkina Faso. « Nous voulons par cette séance de plantation, contribuer à lutter contre la désertification dans notre pays », a-t-il confié dès ses premiers mots. Aussi, a-t-il continué, en énumérant quelques avantages incontestables de l’arbre. «Tout le monde est unanime comme l’adage le dit, que planter un arbre c’est planter une vie. La plantation des arbres contribue à l’amélioration de la vie de l’homme en ce qu’elle permet l’entretien et le renouvellement de son environnement. Les plantes nous permettent également de nous nourrir et de nous soigner », a-t-il rassuré. Ce geste est d’autant plus significatif, a-t-il signifié encore, car vu le contexte climatique actuel alarmant du pays, marqué par l’avancée rapide du désert. Ce même son de cloche est enregistré chez les autres participants. «Je suis fière de participer à la lutte contre la désertification. Par ce geste nous obéissons au mot d’ordre lancé par le gouvernement, afin de reverdir tout le Faso », a rebondi Marie Pauline Béré, secrétaire général du CES. Le président s’est aussi appesanti sur la question du suivi de ces plantes. Pour lui, même si la plantation est une priorité, l’entretien et le suivi de ces plantes s’avèrent nécessaires, pour l’aboutissement de leurs objectifs. Et pour ce faire, selon lui, une collaboration avec le ministère de l’Environnement est prévue. «Nous mettrons tout en œuvre pour assurer le suivi de ces plants, avec la participation des agents de l’Environnement, qui sont les spécialistes en la matière », a-t-il indiqué. Cette séance de reboisement a été couronnée par une pluie battante qui augure déjà le bon développement de ces plants.

Alpha Sékou BARRY
(Stagiaire)