© Présidence par D.R
Le président du Faso, président de la Transition, Michel Kafando, a reçu en audience le 28 août 2015 à Ouagadougou l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina en fin de mission, Alain Holleville |
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Le président du Faso, président de la Transition, Michel Kafando, a reçu en audience le 28 août 2015 à Ouagadougou l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina en fin de mission, Alain Holleville |
Le chef de la délégation de l’Union européenne (UE), l’ambassadeur Alain Holleville, a été reçu en audience par le Président du Faso, Michel Kafando. En fin de mission au Burkina Faso, l’ambassadeur a échangé avec le locataire de Kosyam sur la conduite de la Transition et bien d’autres questions.
Après quatre années passées au Burkina Faso, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Alain Holleville, est en fin de mission. Le vendredi 28 août 2015, il est allé faire le point de l’état de coopération et dire au revoir au Président du Faso, Michel Kafando. Moment propice au chef de la délégation de l’UE d’annoncer au locataire de Kosyam, de la venue de son successeur dans une quinzaine de jours et de le rassurer de la présence de l’institution aux côtés du pays des Hommes intègres dans son développement et dans les pratiques démocratiques. « C’est un engagement dans lequel l’UE se place naturellement, pour qu’il y ait une parfaite continuité », a-t-il déclaré. Ainsi, Alain Holleville a indiqué que l’Union a apporté un accompagnement politique et financier à la Transition, comme c’est le cas spécifique des élections prochaines qui s’élève à 7 milliards de F CFA. « Il y a l’arrivée prochaine d’une mission d’observation électorale qui va accompagner le processus qui, elle aussi, a un coût qui s’ajoute. Les Etats membres de l’UE vont aussi apporter un soutien financier aux élections », a-t-il souligné. L’autre, a-t-il poursuivi, est de nature budgétaire d’environ 40 milliards de F CFA qui ont été décaissés il y a quelques semaines pour permettre à la Transition de mener à bien sa tâche et d’assumer ses fonctions. « Un autre volet de cette aide sera prévu pour l’année prochaine notamment quand le pays sera sorti de la Transition parce qu’il va y avoir de nombreuses sollicitations ou préoccupations », a-t-il promis. En ce qui concerne le contexte régional, marqué par des menaces, le chef de la délégation de l’UE a indiqué que tous les pays sont concernés. « Donc, ils (les pays, Ndlr) doivent tous se mobiliser et les partenaires que nous sommes pour accompagner aussi le Burkina et la région dans les efforts qui doivent être accomplis en la matière », a-t-il opiné.
Paténéma Oumar OUEDRAOGO